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 Août 2007 - On l'aurait cru mort

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AuteurMessage
Felicia Cotroni
Déplaceur de vent
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Felicia Cotroni


Nombre de messages : 191
Localisation : Trois-Rivières, Québec
Date d'inscription : 09/08/2008

Août 2007 - On l'aurait cru mort Empty
MessageSujet: Août 2007 - On l'aurait cru mort   Août 2007 - On l'aurait cru mort EmptyMar 30 Sep - 19:18

Felicia Cotroni a écrit:
Le chemin brumeux d'Antoine

7h. Personne en vue. Il y a pourtant des tas de gens qui passent ci et là habituellement à cette heure de la matinée. C'est un lundi et tous les travailleurs s'excitent normalement le gosier à l'extrême à crier après les autres sur le pont menant à la ville. Et là, personne. Antoine n'y comprend rien.

Il regarde autour de lui et est ahuri de remarquer le silence dans cette rue habituellement achalandée. Quelque chose ne fonctionne pas. Il doit rêver. Ou est-il si tôt que personne n'est debout? Il tente de regarder l'heure. Il est incapable de lire les chiffres sur sa montre. Il lève les yeux au ciel pour identifier la hauteur du soleil, mais il ne le voit pas. Le ciel est si embrumé que rien ne peut être distingué.

Antoine prend peur. Il fait volte-face et s'aperçoit pour la première fois depuis son étrange expérience qu'il n'est plus dans sa voiture. Il regarde ses mains, comme hypnotisé par ses sens, puis cherche ensuite des yeux sa voiture. Où est-elle? Il tourne sur lui-même, ne comprenant pas ce qui arrive.

Et, soudain, un cri. Un cri si perçant qu'il appuie ses mains sur ses oreilles. Un cri et des pleurs. Il se sent étourdi et le mal de coeur lui revient. Oui, il lui revient. Quand est-ce l'a-t-il eu? Il ne s'en rappelle pas. Du sang. Un goût de sang dans sa bouche. Il ouvre les yeux.

Il ne se trouve plus sur le pont, mais bien dans sa voiture. Une femme se trouve à ses côtés. Il ne la connaît pas. Il ne la voit pas. Puis, une étreinte si forte autour de lui qu'il se rend compte qu'on le soulève. Il croit être mort. Ou sa fin n'est pas loin.

Que s'est-il passé? Un accident? Sa vue bien qu'embrumée, il entend sourdement les bruits autour de lui. Un homme dit que quelques secondes auparavant, on l'aurait diagnostiqué mort... qu'un miracle est arrivé. Et Antoine comprend qu'on prend maintenant soin de lui, que s'il "n'était pas revenu", on l'aurait peut-être laissé là, laissé pour mort...

Il remercie ce cri de l'avoir tiré de cette brume, de ce couloir silencieux et perdu, de cette confusion qui s'emparait de lui. Et, sur ces pensées, il entend toujours les ambulanciers parler autour de lui, de se pencher et de faire mille actions pour tenter de le sauver. Mais Antoine se sent mieux, bien que la douleur soit intense dans tout son corps, et il se laisse aider par ces inconnus... car maintenant, on s'occupe de lui. Il n'a plus rien à craindre.

Muzelda a écrit:
Elle descendait la rue le regard dans le vide pendant que le sac traînant sur son épaule l'a frappait au rythme de ses pas. Une auto s'arrêta au coin de la rue et le conducteur descendit. Il pénétra le dépanneur. Quelques secondes passèrent et un bruit de détonation se fit entendre. Le conducteur revient à la course vers son véhicule et partie en laissant derrière lui de la fumer et une odeur de caoutchouc brûlé.

Élisa se mit à courir et entra à son tour dans le dépanneur. Quand elle aperçu le commis gisant dans son sang, elle laissa tomber son sac et saisi le téléphone pardessus le comptoirs. Elle composa le 911 et informa la personne au bout du fil de la situation. Elle s’approcha ensuite du corps étendu sur le sol et tenta de le réanimer sous les instructions précises dictées par la voix au bout du fils. Quelques minutes plus tard, les ambulanciers arrivaient et l’homme couvert de sang ouvrit les yeux. Élisa avait réussit à le maintenir en vie. Quel soulagement! Elle fit une dépositions au policier venu sur place et repartie vers sa maison.

Quelques minutes plus tard, elle aperçu au loin la voiture qu’elle venait de décrire au policier. Elle balia les environ et ne vit pas de téléphone. Elle retourna donc sur ces pas et avertie les policiers rester sur les lieux. La voiture du fuyard était à quatre coins de rue.

Au information ce soir là, elle apprit que le conducteur de la voiture avait voler le dépanneur et était mort suite à une blessure par balle quelques coins de rue plus loin.

Roxy a écrit:
Fausse impression

Amy avait fait deux pas dans la pièce mal éclairée. Elle était ici il y a quelques heures à peine et il y avait plein de gens qui riraient et parlaient fort. Pleins d’hommes qui lui offraient des verres. Elles devaient souvent les accepter avec un sourire et les laisser de côté tellement c’était fréquent. Ça faisait deux semaines qu’elle avait débuté son emploi de barmaid. Elle était déjà tannée!

Elle avait dû revenir, car elle avait oublié son portefeuille. En retard dans la salle des employés, elle se mit à hurler son soul. Son patron étendu par terre, du sang coulant sur son visage. Elle se retourna et partit vers le téléphone pour appeler les secours. Comme elle se sentait mal à l’aise dans le bar, elle sortit à l’extérieur afin d’attendre la police.

À leur arrivée, elle les apporta là où elle avait vu Jérémie étendu, mais il n’y était plus et qu’il n’y avait aucune trace de sang. Rien ne semblait être dérangé.

Le lendemain, elle entra travailler comme elle le faisait tous les jours. Au lieu que ce soit Jérémie, c’était Katrina, sa copine qui était là. Elle lui disait qu’il était malade et reviendrait sous peu, il avait besoin de vacances. Amy parla de sa soirée avec d’autres employés, mais il lui disait tout qu’elle avait bu beaucoup cette soirée-là, que son imagination devait lui jouer des tours.

Quelques jours plus tard, les photos de Jérémie disparurent. Puis, Katrina montra des photos d’un inconnu à la nouvelle barmaid en disant que c’était Jérémie, le propriétaire. Des photos de cet homme apparurent un peu partout dans la salle des employés. Après quelques mois, l’homme entra dans le bar, faisant comme si c’était Jérémie.

Aimy savait pourtant que ce n’était pas lui. Elle alla voir la police. Leur rappela l’événement qui était arrivé plutôt. Elle leur dit qu’elle avait vu Jérémie mort sans vie étendu sur le sol avec du sang sur le visage. Les policiers lui promirent de faire une enquête.

Des policiers se présentèrent au bar sur plusieurs fois. Ils posaient des questions aux employés, à Katrina et au présumé Jérémie. Puis, un jour, un policier qui ressemblait à l’image qu’Amy se faisait du vrai se présenta à elle. Il lui dit que Jérémie était bien le vrai, qu’il avait eu un accident récemment, mais que maintenant tout allait bien. Qu’il pourrait lui paraître étrange dans sa façon d’être à cause de celle-ci, mais qu’elle ne devait pas s’inquiéter!
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