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 Novembre 2007 - Le rendez-vous

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AuteurMessage
Felicia Cotroni
Déplaceur de vent
Déplaceur de vent
Felicia Cotroni


Nombre de messages : 191
Localisation : Trois-Rivières, Québec
Date d'inscription : 09/08/2008

Novembre 2007 - Le rendez-vous Empty
MessageSujet: Novembre 2007 - Le rendez-vous   Novembre 2007 - Le rendez-vous EmptyMar 30 Sep - 19:25

Olivier a écrit:
Je vais t'attendre

j'y suis, pas toi.
ni personne d'ailleur

en attente de ton arrivée
peut-être

en attente de trop de volonté
foutaise.

je reste là
je reste las
je reste sans

bouger.

non, je ne partirai pas
avant ta venue, ta présence
comme convenu, je vais t'attendre.

Felicia Cotroni a écrit:
Tic-tac

Ce que j'étais excitée! La soirée s'annonçait merveilleuse... et pourtant, jamais je n'avais été aussi anxieuse. Comment pourrais-je contenir cette joie démesurée qui m'habitait lorsque je te verrais?! Ne pourrais-je pas tout simplement te sauter au cou comme dans mes nombreux scénarios de cette rencontre? Non. Impossible. Tu me croierais folle.

Un regard vers le miroir. Sourire satisfait. Toute préparée, j'étais! Cheveux soigneusement peignés, vêtements tout aussi soignés tout en mettant mon corps en valeur, maquillage délicat qui rendait mes traits plus attisants. Je me sentais belle et revigorée. Le reflet que me donnait la glace me rassurait. Il allait me trouver resplendissante.

Les minutes étaient toutefois agonisantes... Pourquoi le temps passe tellement moins vite lorsqu'on attend impatiemment quelque chose?! Tic-tac, tic-tac... Je regardais l'heure à toutes les secondes. J'étais prête depuis un long moment déjà. Tic-tac, tic-tac...

Et finalement, l'heure arriva. Mon coeur se crispât. Il était temps. Je sortai donc de chez moi et me rendit avec enthousiasme et, je ne le cacherais pas, un peu d'appréhension. Était-il déjà arrivé? Un regard aux tables me donna la réponse: non. Il ne devrait pas tarder.

Je m'installai donc, sans trop d'inquiétude, puis attendai. Quelques minutes passèrent. Je pris une revue et commençai à la lire... Hum, quelques autres minutes. Où était-il? Tic-tac, tic-tac... Je gardai espoir. Puis, après de nombreuses autres minutes, je me rendai à l'évidence qu'il ne viendrait pas.

Mon coeur se figea. Telles les aiguilles d'une montre qui s'arrêtent. Déçue et amère. Tels étaient les mots pour définir mon émotion grandissante. Quels efforts avais-je faits pour cette soirée! Quelle attente candide avais-je vécue en repensant à cette soirée!? Déçue et amère, oui...

Muzelda a écrit:
Les aiguilles

Les aiguilles tournaient lentement et assit dans son fauteil l'homme attendait qu'elles aient atteint les chiffres qui souhait. Finalement, il se leva, prit son trousseau de clés et quitta les lieux en verrouillant la porte derrière lui. Il traversa la rue, s'arrêta quelques secondes pour que l'autobus s'imobilise et pénetra à son bord. Il consultat sa montre, il serait juste à l'heure. Quelques stations plus loin, il débarqua. Il se diriga vers les portes du restaurents, lorsque le bruit stidrant des freins fendi l'air calme de la rue. Un bruit mat suivi bientot le premier et l'homme se retrouna pour contempler le spectacle. Au milieu de la rue, était étendu une femme dans une marre de sang. Lorsque son regard se posa sur le visage dépouillé de vie, il reconnu celui de sa nouvelle conquête. Il baisa la tête triste pour cette femme qu'il connaissait à peine, mais qui lui avait paru si chaleureuse. Puis reprenant, ses esprits pendant l'interrogatoir des policiers, il était contrain de s'imaginer repartant une fois de plus, seul, vers son appartement de la rue Laurier.

Felicia Cotroni a écrit:
21h15

La soirée s'annonçait chaude et humide. Malgré tout, Nathan se vêtirait de façon appropriée pour son boulot: pantalon, chandail à manches longues, souliers classiques, chapeau discret. Et tout cela, en noir. Et il porterait des gants. Et peut-être trainerait-il une malette, afin d'ajouter un accessoire modeste.

20h45. Il était presque prêt à partir. Il ne lui restait qu'à mettre ses gants, se coiffer un tantinet, puis il pourrait partir. Devant la glace de la salle de bain, il passa ses mains sous l'eau du robinet et aspergea ses cheveux tout en les plaça convenablement. Puis, après s'être essuyé rapidement les mains, il mit ses gants et un chapeau... puis partit.

Il attendit le taxi qu'il avait appelé que quelques secondes, puis donna une adresse. Il fût rendu en quelques minutes. Il paya le chauffeur, lui souhaita une bonne soirée et descendit de la voiture. Nathan feignit se diriger vers l'hôtel où on l'avait déposé, puis lorsque le taxi fût hors de vue, il prit une direction adjacente. Il atteignit une maison luxueuse en quelques minutes seulement. Luxueuse. On ne pouvait dire mieux.

Nathan s'avança vers la porte tout bonnement, sans inquiétude et pourtant combien aux aguets. 21h15. Il était l'heure. Comme convenu. Nathan tourna la poignée de la porte d'entrée sans problème et il fût à l'intérieur rapidement. Il la referma tout bonnement derrière lui. Bruits de téléviseur, lumières allumées à l'étage et au rez-de-chaussée. Nathan, à pas de velours, s'infiltra jusqu'au living-room pour y apercevoir brièvement un homme à moitié endormi sur le divan. Mr Cabrietti. Celui qu'il venait voir.

Il entra dans le living-room sans prendre la peien d'être silencieux cette fois-ci, ce qui réveilla Mr. Cabrietti. Ce dernier le regarda d'un air béat.

- Je viens vous livrer la marchandise, dit Nathan.
- La marchandise!? cria presque Mr. Cabrietti. On ne vous a jamais appris à frapper?
- Pas le temps pour ça.

Mr. Cabrietti haussa les épaules, puis fit signe à Nathan de lui montrer sa marchandise. Nathan déposa donc sa malette sur la table de salon, l'ouvrit et plutôt que de lui présenter sa marchandise, il prit une arme à feu et le visa en plein coeur. Le coup partit avant même que l'homme ne puisse réagir. Mort. En 1 seconde et ¾. Un travail de pro. Avec un silencieux. Nickel.

Nathan resserra son arme, sortit tout bonnement de la demeure, puis marcha quelques minutes jusqu'à un bistrot tout près de là. Il avait une fringale.
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