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 Mars 2008 - La porte d'à côté

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AuteurMessage
Felicia Cotroni
Déplaceur de vent
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Felicia Cotroni


Nombre de messages : 191
Localisation : Trois-Rivières, Québec
Date d'inscription : 09/08/2008

Mars 2008 - La porte d'à côté Empty
MessageSujet: Mars 2008 - La porte d'à côté   Mars 2008 - La porte d'à côté EmptyMar 30 Sep - 19:36

Felicia Cotroni a écrit:
Au secours!

Dans le froid glacial de l'hiver, Justin se débattait pour éviter le plus possible d'exposer son visage au vent qui montait vers lui. Cependant, rien n'y faisait: qu'il regarde vers le bas ou qu'il marche de reculons, le vent réussissait toujours à le fouetter de sa force. Bien entendu, il regrettait de ne pas avoir appelé un taxi comme lui avaient suggéré ses collègues au restaurant, mais il n'en avait guère les moyens... Encore 5 minutes et il serait chez lui. Rien de très très désespérant lorsqu'on savait qu'il avait déjà marché 25 minutes!!

Enfin, il fût près de chez lui, à l'entrée de son bloc appartement délabré. Ce dernier n'était pas très luxueux, mais Justin savait que ce n'était pas un taudis non plus... il ne fallait pas s'apitoyer sur son sort! Il aurait pu dégoter un loyer encore plus miteux!

Entré dans l'immeuble, le jeune homme soupira et prit une grande inspiration, savourant l'air plus chaud et se sentant maintenant protégé du vent. Il arriva enfin devant sa porte... et il s'aperçut avec exaspération qu'il n'avait plus ses clés! Où étaient-elles? Il avait le vague souvenir de les avoir lorsqu'il était parti du restaurant... Avec un soupir de découragement, il regarda derrière lui et vit la tempête faire rage à l'extérieur. Même s'il rebroussait chemin, il était presque impossible qu'il retrouve ses clés...

Justin se décida donc à cogner aux portes voisines, malgré le fait qu'il ne connaissait personne encore. Tout était nouveau pour lui ici... Un vieux monsieur lui répondit. Justin aurait voulu dire qu'il avait l'air sympathique, mais son impression était toute autre... on aurait plutôt dit qu'il avait l'air d'un évadé de prison gelé à la coke... Justin suivit son instinct, s'excusa et cogna ensuite à la porte d'à-côté. Une demoiselle lui répondit timidement, puis Justin lui expliqua son problème. Sa colocataire ou une amie s'approcha et il la reconnut: Marie-Ange. Elle le reconnut également, malgré la neige fondant sur son visage et sa tête qui devait être affreuse à cause du froid, puis elle poussa presque son amie de côté et le fit entrer... Justin n'aurait jamais cru retomber sur cette fille, mais il en fût plus qu'heureux! Une nouvelle vie, une nouvelle ville, un nouvel appart, un nouveau job... mais la seule personne qui ne l'ait jamais compris se trouvait à être sa voisine de palier, tout juste vivant à ses côtés... C'était de l'ordre du miracle! Et il n'aurait pas à ressortir chercher ses clés... ou dormir chez le vieux ex-détenu...

Olivier a écrit:
Toujours nuit

Il était bien écrit, pourtant je n'ai pu résister, en lettres rouges sur gris, que personne ne devait y entrer.
Mais le temps était venu, et sans trop y penser, je m'y suis rendu, bien trop tard pour renoncer.
C'en était trop.
Trop de stress et, de me dire qu'il faudrait, d'entendre porte grincer chaque nuit, et un jour ça devait cesser.
Ce jour serait cette nuit.
J'ai foncé dès minuit, défoncé les pentures, arraché les rideaux, sans aucune lumière pure.
Derrière la porte d'à côté.
Les cloisons toutes liées, ensembles pour punir le jour, ne laissait s'y infiltrer ni soleil ni amour.
Arracher les barricades des fenêtres, décoller les carreaux calfeutrés,
casser les vitres floues pour y laisser pénétrer quelques rayons...
mais non. car j'oubliais...
Il faisait toujours nuit.

Felicia Cotroni a écrit:
La porte forgée de fer

En ces instants d'innocence
Confiant et sans aucun doute
Pleurs simples d'un coeur pur
Émerveillé par tant de beauté

Enfant es-tu d'oser l'exploration
D'un monde oh si souvent cruel
Ton âme n'a guère encore souffert
Tu espères la Terre sans guerre

Tes parents ont gardé l'essence
De la vie telle une grande route
Jamais n'as-tu rencontré un mur
Ainsi n'as-tu pas appris à te méfier

Perdu dans ces rues sans émotion
Tu marches sans peur tel un rituel
Tes pas voguent comme sur la mer
Personne ne croierait que tu erres

Le jour veut pourtant tirer sa révérance
Les minutes tombent goutte à goutte
Le temps te secoue de ses murmures
Jamais ne t'es-tu senti par lui si pressé

Premier doute face à la présente situation
On lui avait assuré jadis qu'un être fidèle
Lui ouvrirait toujours sa porte forgée de fer
L'enfant n'y voyait cependant plus aussi clair
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Mars 2008 - La porte d'à côté
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