| | Gagnants 2008 | |
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Roxy Fabuleurs en chef
Nombre de messages : 125 Age : 39 Localisation : Québec Date d'inscription : 09/08/2008
| Sujet: Gagnants 2008 Sam 9 Aoû - 12:59 | |
| Janvier - L'amertume : L'amertume du Fabuleur par Muzelda Février - Édith n'aimait pas la mer... : Larmes de crocodiles par Felicia Cotroni Mars - La porte d'à-côté: Au secours! par Felicia Cotroni Avril - La guerre: Avoir survécu par Felicia Cotroni Mai - Il était une fois...: L'amant riche par Roxy Juin - La renaissance: Rennaître par Muzelda Juillet - L'espoir: Le gouffre par Felicia Cotroni Août - En catimini: Reconnais-moi par Roxy Septembre - 10 heures du matin: Le temps qui s'écoule par Muzelda Octobre - Les rêves ou le rêveur: Rêves contraires par Felicia Cotroni Novembre - Le cinéma: 77 par Roxy Décembre - Scandale: sujet non fermé par les administrateurs, extension en janvier 2009 (voir les gagnants 2009)
Dernière édition par Roxy le Mer 3 Sep - 16:51, édité 3 fois | |
| | | Roxy Fabuleurs en chef
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| Sujet: L’amertume du Fabuleur Sam 9 Aoû - 13:00 | |
| Janvier L’amertume du Fabuleur par Muzelda
Lorsqu’il était encore à ses premiers moments d’existence, sa mère venait le voir régulièrement. Elle lui chantait des berceuses, consolait ses larmes et lui promettait qu’un jour : « si tu es patient, la vie te sourira ». Qu’il pourrait connaître d’autres individu qui l’aimerait autant qu’elle. Que d’autre viendrait lui confier leurs chagrins, leurs joies… Qu’il connaîtrait sûrement les taquineries d’autrui et que tous ensemble, ils formeraient une très grande famille. Ce fut long avant que d’autre vienne se joindre à eux. Sa mère et les autres dur(e)s peiné(e)s pour lui faire une place parmi la multitude, mais tranquillement sa famille se formait.
À son apogée, elle n’était pas très grande, mais elle restait bien vivante. Les gens venait le voir lui confier leurs tristesses, leur joies, leurs opinions… Ils venait le voir à tous moments sens prévenir, mais cela ne le dérangeait pas, car il ne se sentait jamais lasse, jamais fatigué… Il était là pour eux et cela le rendait heureux. Il ne demandait rien de plus à la vie sauf que cela continu ainsi et que d’autres viennent se joindre à sa famille.
Cependant, depuis quelques mois tout à changer. Les gens ont commencé à l’oublier. Leur visite se fait rare et le silence de ses membres devient lourd à supporter. On dirait que le silence est devenu une règle d’art. Que plus personne n’a le goût de lui confier leur secret. Qu’ils ont oublier leur amis, leur famille. Il se sent de nouveau seul, abandonné dans une mer tumultueuse remplit de gens inconnus qui ne veulent pas apprendre à le connaître. Quelques personnes tentent de tenir bons et de mettre un peut de piquant dans sa vie, mais il s’ennui de l’époque, où tout lui semblait encore possible… | |
| | | Roxy Fabuleurs en chef
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| Sujet: Larmes de crocodiles Sam 9 Aoû - 13:01 | |
| Février Larmes de crocodiles par Felicia Cotroni
Depuis ma tendre enfance, je m'étais toujours demandé pourquoi tante Édith n'aimait pas la mer. Nous, Gaspésiens de souche, n'aurions jamais imaginé qu'un être vivant digne de foi puisse ne pas l'aimer. Non que nous prétendions être dans un paradis terrestre, mais pour avoir vécu l'expérience d'être loin de notre chère et apaisante mer, nous savions qu'elle nous manquait rapidement dès que nous quittions notre coin de pays.
Et pourtant, tante Édith n'aimait pas la mer. J'ai su voilà près de quelques mois pourquoi et, par moments, je me dis que j'aurais préféré ne jamais l'apprendre... mais je vous raconte l'histoire!
Lorsqu'elle était jeune femme, que je n'étais même pas au monde - et même que l'idée de ma conception n'avait même pas traversé l'esprit de quelconque humain - tante Édith avait rencontré un beau et jeune homme qui avait réussi à lui faire fondre son coeur. Tante Édith, malgré les restrictions et les interdictions de ses parents, n'en a fait qu'à sa tête et a savouré des moments magiques avec son don juan.
Un soir, ils sont partis sur la mer, en chaloupe. La mer était calme et paisible. Et, sans crier gare, le jeune homme a jeté tante Édith à la mer et tante Édith a crié de la ramener, mais il est parti. Seule dans l'eau à tenter de nager pour ne point crouler sous l'eau, dans la confusion et le désespoir dans lesquels elle se trouvait, elle a pensé maintes fois qu'elle ne s'en sortirait pas... et que tout cela n'était qu'un rêve. Son amoureux ne pouvait l'avoir laissée là, seule... seule avec la pensée que sa mort était prochaine...
Par miracles, dira-t-on, il est revenu et a traîné tante Édith dans le bateau. Les larmes aux yeux, il s'est fondu en excuses. Tante Édith, crachant de l'eau et essayant de reprendre son souffle, lui a dit de retourner sur la berge, ce qu'ils ont fait. Elle savait qu'il n'était pas sincère, que ce soir-là, il avait voulu la tuer... Il n'avait pas pleuré pour vrai. Cependant, lorsque son père avait voulu le retrouver, le don juan avait disparu... et personne ne l'a plus jamais revu.
Voilà pourquoi tante Édith n'aime pas la mer. Et depuis que je sais, je l'aime beaucoup moins qu'auparavant moi également... | |
| | | Roxy Fabuleurs en chef
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| Sujet: Au secours! Sam 9 Aoû - 13:01 | |
| Mars Au secours! par Felicia Cotroni
Dans le froid glacial de l'hiver, Justin se débattait pour éviter le plus possible d'exposer son visage au vent qui montait vers lui. Cependant, rien n'y faisait: qu'il regarde vers le bas ou qu'il marche de reculons, le vent réussissait toujours à le fouetter de sa force. Bien entendu, il regrettait de ne pas avoir appelé un taxi comme lui avaient suggéré ses collègues au restaurant, mais il n'en avait guère les moyens... Encore 5 minutes et il serait chez lui. Rien de très très désespérant lorsqu'on savait qu'il avait déjà marché 25 minutes!!
Enfin, il fût près de chez lui, à l'entrée de son bloc appartement délabré. Ce dernier n'était pas très luxueux, mais Justin savait que ce n'était pas un taudis non plus... il ne fallait pas s'apitoyer sur son sort! Il aurait pu dégoter un loyer encore plus miteux!
Entré dans l'immeuble, le jeune homme soupira et prit une grande inspiration, savourant l'air plus chaud et se sentant maintenant protégé du vent. Il arriva enfin devant sa porte... et il s'aperçut avec exaspération qu'il n'avait plus ses clés! Où étaient-elles? Il avait le vague souvenir de les avoir lorsqu'il était parti du restaurant... Avec un soupir de découragement, il regarda derrière lui et vit la tempête faire rage à l'extérieur. Même s'il rebroussait chemin, il était presque impossible qu'il retrouve ses clés...
Justin se décida donc à cogner aux portes voisines, malgré le fait qu'il ne connaissait personne encore. Tout était nouveau pour lui ici... Un vieux monsieur lui répondit. Justin aurait voulu dire qu'il avait l'air sympathique, mais son impression était toute autre... on aurait plutôt dit qu'il avait l'air d'un évadé de prison gelé à la coke... Justin suivit son instinct, s'excusa et cogna ensuite à la porte d'à-côté. Une demoiselle lui répondit timidement, puis Justin lui expliqua son problème. Sa colocataire ou une amie s'approcha et il la reconnut: Marie-Ange. Elle le reconnut également, malgré la neige fondant sur son visage et sa tête qui devait être affreuse à cause du froid, puis elle poussa presque son amie de côté et le fit entrer... Justin n'aurait jamais cru retomber sur cette fille, mais il en fût plus qu'heureux! Une nouvelle vie, une nouvelle ville, un nouvel appart, un nouveau job... mais la seule personne qui ne l'ait jamais compris se trouvait à être sa voisine de palier, tout juste vivant à ses côtés... C'était de l'ordre du miracle! Et il n'aurait pas à ressortir chercher ses clés... ou dormir chez le vieux ex-détenu... | |
| | | Roxy Fabuleurs en chef
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| Sujet: Avoir survécu Sam 9 Aoû - 13:02 | |
| Avril Avoir survécu par Felicia Cotroni
À travers les flammes, je me demandais où j'étais. Aucun souvenir de ma vie présente ou, du moins, aucun souvenir qui se rapprochait de ce que je vivais. Qui avais-je été? Je ne le savais plus. Mon coeur battait la chamade et, pourtant, je ne ressentais plus rien. Que de l'adrénaline. Un instinct de survie plus fort que tout... lamentable. Je courais sans savoir vers où je me dirigeais, mais je courais pour sauver ma vie. Peu importe l'obstacle qui m'apparaîtrait devant moi, je l'éliminerais. Peur, dégoût... plus rien de cela n'était réel. Tout ce que je voulais, c'était survivre. Tuer si nécessaire, mais survivre. Pour retrouver les miens. C'était mon plus grand désir...
J'y suis arrivé, à m'extirper des flammes. Oui, avec peine et misère, mais oui, j'y suis arrivé. Tuer, je l'ai fait. J'ai survécu, mais à quel prix? Remords, culpabilité, douleur... Ces souvenirs me hantent, jour et nuit. Retrouver les miens n'a pas été libérateur. Au contraire, retrouver les miens me rappelle sans cesse que j'ai survécu... et que pour survivre, j'ai dû tuer, faire des horribilités. Mon coeur s'effronde à chaque seconde de mon existence. Aucun moment heureux ne peut être vécu de ma part de façon enjouée. Tout reste en moi froid, honteux. Tout a un goût affreusement amer.
Retrouver les miens, avoir survécu, était ce que je désirais le plus. Le poids de ces souvenirs dans ma vie est toutefois trop lourd. Être parmi les mienx pourrait me soulager... Au début, je l'ai été, je l'admets. Mais les jours ont passé et j'ai revu dans mes souvenirs ces hommes qui sont tombés. Jamais eux n'ont eu la chance de retrouver les siens. Et moi, je n'entends que les cris de leurs voix à travers mes nuits... et je pleure, car ce fardeau m'étouffe de plus en plus. Au lieu de tomber comme eux à travers ces flammes, je meurs de mon côté à petit feu. Je devrais me réjouir d'avoir survécu, mais je me demande parfois si... | |
| | | Roxy Fabuleurs en chef
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| Sujet: L'amant riche Sam 9 Aoû - 13:03 | |
| Mai L'amant riche par Roxy
C’était une femme au doux parfum Son amant des plus riches hommes Lui offrait sans cesse les plus belles parures Toujours gavé de richesses Elle s’en vantait corps et âme Pour être plus admiré Toujours plus conquis de diamant Elle s’enfla de la tête et du corps Mais il était une fois une autre femme Plus humble et plus jolie Et l’amant la maria Pour son amour pour lui | |
| | | Roxy Fabuleurs en chef
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| Sujet: Re: Gagnants 2008 Sam 9 Aoû - 13:06 | |
| Juin Rennaître par Muzelda
Je vois une lumière intense tout là-bas. Un peu comme le fart d'une voiture au milieu d'une nuit sans lune et sans étoiles. Puis je ressens cette douleur, si vive que j'ai l'impression que mon corps va exploser en millier de morceaux. J'ouvre mes paupières si lourdes... Une lumière me fait clignée des yeux, car elle me fait mal. Mon corps me fait mal, c'est étrange... J'attends des voix familières et quelqu'un me sert dans ses bras. Enfin, ils ont réussit, tu es là. J'ai toujours été là, non ? Puis j'examine la salle autour de moi. Des docteurs, des infirmières s'y trouve avec plein de machine...
Quelques instants s'écoule et je comprends, c'est gens mon ramener à la vie. Je viens de rennaître parmis les mien. C'est étrange quand on y pense... Est-ce qu'on se sent comme ça lors de notre première naissance? | |
| | | Roxy Fabuleurs en chef
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| Sujet: Le gouffre Sam 9 Aoû - 13:35 | |
| Juillet Le gouffre par Felicia Cotroni
Le gouffre. Noir et obscur comme la fin du monde. Cruel et indésiré tel un monstre amer et affable. Mon coeur se confumait dans d'atroces souffrances et mon esprit vagabondait vers des terres insouhaitées. Ce que cette douleur était intolérable! Même mes larmes n'osaient plus se montrer au grand jour tellement ce paysage morbide était irritant. J'étais seule. Sans toi. Sans vous. Sans personne à mes côtés pour m'aider. Fleurs fânées. Irrégularité des nuages sombres. Ma gorge se resserait telles les griffes d'un dragon en son sein. Mon air se disperçait dans ce monde sans vie et sans joie. Faible et torturée, je m'étais mise à crier ma terreur et ma tristesse. L'écho de mes cris se répercutait sur les pierres des falaises environnantes. Personne d'autre que moi-même pour répondre à mon appel à l'aide. Épuisée de ces pertes d'énergie inutiles, je m'étais laissé tomber sur le sol. Genoux meurtris par cette tombée, finalement recroquevillée en boule tel un foetus.
À cette minute même où j'avais laissé tomber tout espoir, où je détestais ce monde morne et défraîchi, une lumière jailli à travers cette obscurité. Un rayon de soleil discret qui franchissait ces nuages denses. Je restais les yeux fermés, croyant rêver, ne voulant pas croire que quelque chose de beau m'arrivait. Non, c'était impossible. Une main ne se tendait pas vers moi... Et pourtant, en entrouvant mes yeux, quelqu'un était là. Debout, souriant gentilment, voulant me secourir. J'avais peur de tendre la main et de suivre cette personne. Peur de me réveiller et de me rendre compte que je rêvais. Cependant, elle insistait d'un regard aimant et dévoué. Elle ne me laisserait pas tomber. J'eûs donc le courage de me redresser, de tendre la main et de me laisser guider par cette personne, cet âme charitable qui vint me chercher dans ces moments les plus sombres. Je n'étais plus seule. La lumière était revenu. Le paysage n'était plus aussi laid qu'il l'avait jadis été... En marchant aux côtés de cet inconnu, je souriais, car je m'éloignais du gouffre. | |
| | | Roxy Fabuleurs en chef
Nombre de messages : 125 Age : 39 Localisation : Québec Date d'inscription : 09/08/2008
| Sujet: Re: Gagnants 2008 Mer 3 Sep - 16:50 | |
| Août Reconnais-moi par Roxy
Mon coeur ne cesse de geindre. Devant autant de paroles, Je me sens inerte, morte, Dans mon âme, dans mon coeur. Comme si jamais je n'avais été Comme si je n'étais pas. Sans importance. Qu'un tas d'os et de chairs. Puis doucement, je me détache. Puis lentement, je m'efface. En catimini, invisible. Je souffre de ce refus, Je m'offense et j'en souffre. Je ne demande pourtant, Que peu d'intérêt. Seulement quelques mots. Seulement du respect. Un peu d'admiration. La fierté de notre lien. | |
| | | Felicia Cotroni Déplaceur de vent
Nombre de messages : 191 Localisation : Trois-Rivières, Québec Date d'inscription : 09/08/2008
| Sujet: Re: Gagnants 2008 Ven 3 Oct - 13:06 | |
| Septembre Le temps qui s'écoule par Muzelda
Couvert jusqu'au coup, mes oreilles captent les secondes qui s'écoule sur l'horloge posée sur la table de la cuisine. Le moindre son est perceptible dans l'appartement au mur dénudé et au armoire toute aussi profonde. Les caises attendent bien changement les déménageurs prêt de la porte.
Moi, je reste là, à comtempler les traces plus foncé que les posteurs ont laisser sur la peinture décolée, vestige de ses trois dernières années de vie. Je suis seul dans mon mutisme, repensant aux joies et aux peines que j'ai vécu ici. Incable de bouger et d'affronter pour la dernière fois, la nouvelle étape de ma vie. Un coup d'oeil sur ma montre; la grande aiguille pointe maintenant sur le douze et la petite sur le 10. Je n'est plus le choix. Je repousse les couvertures et je quitte à jamais cette chambre qui n'est plus la mienne. Plus le temps de flanner, la vie n'attend pas. Les déménageurs seront bientot là. | |
| | | Felicia Cotroni Déplaceur de vent
Nombre de messages : 191 Localisation : Trois-Rivières, Québec Date d'inscription : 09/08/2008
| Sujet: Re: Gagnants 2008 Lun 8 Déc - 16:34 | |
| Octobre Rêves contraires par Felicia Cotroni
Petite, je rêvais de découvrir le monde, de traverser les frontières et de rencontrer des gens de mille cultures. J'étais avide de m'imprégner de toute nouveauté et ainsi m'inspirer naïvement de celle-ci. Les paysages mondains, les châteaux vieux de 1000 ans, les lacs enchantés et toutes les autres choses extraordinaires qui se trouvaient sur Terre. J'étais jeune, complètement éprise de ces beautés, de ces éléments sur notre planète. Les villes bondées et les campagnes désertes m'intéressaient tout autant. J'étais pressée de découvrir le monde et seul ce rêve comptait à mes yeux. Je voulais désespéramment marcher sur des lieux inconnus et savourer avec enthousiasme et fierté ces voyages...
Maintenant, j'ai vieilli. J'ai découvert ce monde. Dur, cruel, pauvre. Une peinture morne et triste sur une toile qui invitait à tellement plus. J'ai marché à travers les peuples à m'imprégner de leur culture, à essayer de comprendre comment on pouvait vivre dans tout ce merdier. Partout, autour de moi, ici comme ailleurs, tentatives désespérées pour atteindre le bonheur. Ma quête de découvertes a plutôt été une quête sur le sens de la vie. Cette planète, la Terre, qui nous a accueillis si humblement, souffre en silence de nous voir la maltraiter de la sorte, mais aussi de nous voir se maltraiter entre nous. Avec honte j'ai traversé les frontières, les continents et les océans. J'ai pleuré de me retrouver en ces lieux. J'ai détesté découvrir le monde...
Oui, j'ai vielli. Et maintenant, mon plus grand rêve est de n'avoir jamais compris que ce monde autour de moi n'est qu'un grand cauchemar... et que ce dernier ne se terminera jamais. | |
| | | Felicia Cotroni Déplaceur de vent
Nombre de messages : 191 Localisation : Trois-Rivières, Québec Date d'inscription : 09/08/2008
| Sujet: Re: Gagnants 2008 Dim 18 Jan - 21:42 | |
| Novembre 77 par Roxy
Je suis né de l'incubateur 11940, mon père s'appelais FJ49875. Il m'a jamais porté intérêt à mon existant, sauf quand j'empruntais les chemins qui n'ont pas été créé en fonction de notre famille. Je suis FJ49877, surnommé 77 ou sale emmerde pour les adultes qui ne comprenne pas la génération actuelle. Personnellement, je m'intéresse au chose du passé de notre société.
Puis un jour dans une livre, j'ai vu la plus belle image qu'un homme ne pouvait pas voir dans son existence. Un de ses vieux livres numérique que l'on doit traîner physiquement. Quelques choses d'assez lourd. Un métal un peu argenté semi-brosé. Mon ami XL89644 m'a dit que je commencé à devenir vieux avec tout ces vieilleries qui m'entourait. Pourtant cette image que je ne pouvais pas touché de ma conscience. Cette image sans odeur, sans émotion. Cette image c'était la chose la plus merveilleuse à mes yeux. Un être vivant fait à l'image des incubateurs devant un immense bâtiment de pierre où plein d'être volant partait au vent.
J'ai continué ma recherche ensuite. Je voulais savoir qu'elle était se bâtiment. Qu'elle était ces êtres volants. Qui était cet incubateur qui avait autant de liberté. Au début c'était pénible. Je trouvais peu d'information. Je cherchais ici et là. Un peu partout. Puis, je finis par trouver d'autre incubateur devant d'autre bâtiment. Il y avait d'autre être volant, puis d'autre être différent de ceux qui volent. Plein de choses que je n'aurais jamais imaginé.
75, mon père, s'inquiéta fortement de cette lubie. Voyant d'immense tas de choses inconnu s'accumuler dans ma mémoire. Il fit venir le psychanalyste PI. PI m'interrogea longuement. L'air grave à chaque mot que je laissais échapper de mes neurones surchauffé d'excitation, il me dit d'un ton un peu trop sérieux pour expliquer qu'envérité tout ceci n'était que de vieux romans imaginaires écrit par des gens un peu dérangé. Une mode dans la littérature de l'époque. Que toute ces merveilles décrient et imagé n'était que baliverne. Un grand film monté de toute pièce. Puis PI repartit pensant avoir déçu mon âme de jeune homme de 1860 ans.
Je me mis à être plus discret dans mes lectures. Je cachais mes échanges cervicales à qui essayait d'établir un contact. Les gens se détachaient de moi lentement. Je deviens très solitaire. 75 passa son temps à me critiquer. Je devais occupé son poste plus tard. Un poste où on se devait d'être faussement honnête dans nos contacts, mais en posséder le plus possible. Un politicaillerie. Une grande farce, un immense cirque. Un faux films où les acteurs n'étaient que des icônes médiatique et les spectateurs des pions. Je décida donc de me retirer dans un lieu de retraite et continuer mes recherches.
PI vient dire une grave vérité à mon père. Il parlait de m'interner. Il disait que j'étais fou. Que je devrais me déconnecter du réseaux. Je devais un gène pour eux. J'en savais trop sur un sujet qu'on disait faux. Beaucoup ne voyait comme un menace à l'information réel. Je divulguais trop l'information suspect sans m'en douter à ma génération et des gens commençaient à s'intéresser à se qui n'était que des rêves pour moi. Des salons de discussion se sont ouvert. Les 1000-2000 ans en parlait trop. Les psychanalyste voulait étouffé ces échanges et j'étais la principale source.
Je disparu du réseau. Non que j'ai été mis en quarantaine, mais je me suis effacé. J'ai séparé mes connaissances de l'ensemble. Une chose qui n'était permise jusque là qu'au psychanalyste. Je faisais de faible apparition ici et là. Lancement des données un peu partout pendant mes recherches. Des images que je recréait avec des sensations s'accumulaient un peu partout.
Puis, je fis un rêve. Une de ces incubateurs libres devant un grand arbre. Elle me souriait. Elle riait. Elle dansait. Belle dans toute cette lumière de soleil. Elle m'appelait.
Je gardais se rêve précieusement, mais partageait de plus en plus d'information avec des gens du réseaux sur des sujets controversés. Puis, les psychanalystes me repéra. Ils vient me chercher. Ils m'apportèrent au centre U-9103. Puis, je la vis, comme une image angélique. Englué dans le liquide amniotique. L'incubateur 238, la fille de mon rêve. Puis, je me promis que communiquer avec elle à tout prix.
Discrètement, sous le couvert d'une fausse identité, je réussit à me reconnecter au réseau. J'y lâchais tout l'information que j'avais recousu sur le passé durant les dernières années. Puis, la moitié du réseau si connecta. Les mentalités commencèrent à se modifier. Les psychanalyste perdirent le contrôle de la population. Les icônes perdirent l'appuie de la population. La population se perdit dans une tonne d'information contradictoire. Des gens se détachèrent de la masse et dévirent indépendant. Des décisions furent pris sans consentement de psy, les changeaient d'orientation. L'art raconta une autre histoire bien plus vivante qui firent peur au ancien.
Trop concentré à effacer les données que j'avais envoyé. Les psychanalystes perdirent de nouveau ma trace. J'alla donc à la rencontre de I238. Je la déconnecta du réseau secondaire. Elles ouvraient les yeux du façon bien trop humaine pour être les machines décrite par les fichiers que l'on nous distribuait dans notre jeunesse. Me renvoya un regard qui semblait dire : "Je t'attendais, viens" et se dirigeant doucement vers les limites de notre monde.
Puis l'enclos HEAVEN s'évapora comme des pixels qui s'effacérent. Nous mirent pied sur un territoire inconnu. Puis, moi, 77, je me demanda si cela était la réalité. Je ne savais plus où j'étais tant cette autre image numérique respirait autrement que ce que je connaissais autrefois. | |
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