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 Janvier 2008 - L'amerturme

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AuteurMessage
Felicia Cotroni
Déplaceur de vent
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Felicia Cotroni


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Date d'inscription : 09/08/2008

Janvier 2008 - L'amerturme Empty
MessageSujet: Janvier 2008 - L'amerturme   Janvier 2008 - L'amerturme EmptyMar 30 Sep - 19:32

Olivier a écrit:
Verre d'amertume d'une vie d'ouvrier

12 heures d'affilée à plier du métal!
La taule est plus coriace quand on n'a rien dans l'estomac. Que ce goût amer en bouche qui rappèle vaguement le lendemain du jour de l'an... Party gâché encore une fois par le vieil oncle saoul qui a encore été malade sur le sofa. Que de précision ce travail merdique oblige-t-il à tous mes membres sans qu'ils en soient jamais récompensés!


Déjeuner à 3:00 AM quand on s'est couché 3 heures plus tôt n'est pas une option. Mieux vaut patienter au dîner! Puis si les heures supplémentaires peuvent rapporter un peu plus de liquide, passons donc au souper! J'ai jamais faim le matin de toute façon. Les chips de la machine à bouffe avalés au souper, ce n'était peut-être pas suffisant mais... je filais tout croche de toute façon. Sert à rien de manger des "sandwichs pas d'croûte" comme le reste de la shop! Je sens couler la sueur sur mon dos. Courage! Tu vas l'avoir dans pas grand temps!

Et je plie, je plie, je plie l'incassable douleur métallique repliée sur elle-même comme moi sur mon existence minable. Pourquoi n'ai-je pas foncé lorsque la chance me fut donnée? J’ai jamais eu aucune ambition de toute façon.

Je plie, je plie, je plie l'amertume d'une vie pittoresque dans laquelle je vais nulle part sauf au bar. C'est pas évident vivre de même! La sueur goûte mauvais... un goût amer salé dont je me passerais volontiers!

Et je plie, je plie et replie mes propres ailes trop longtemps délaissées derrière l'esclavage de la vie à l'ouvrage, ouvrier... je le suis et le resterai.

"Burp!" Hmmm...

Un rot me rappelant ce qui m'attend dans quelques minutes vient me redonner un peu de force pour bien terminer la journée avec l'espoir d'en avaler une bien froide à la taverne d'à côté. Mes nièces et neveux pouvaient bien rire de moi... Je suis un "hostie d'alcoolique à marde".

Tant de talent oublié derrière espoirs de jeunesse délaissés. J'en suis parfois perplexe! mais toujours rassasié lorsque verre fut versé, et je vous épargne le reste.

Felicia Cotroni a écrit:
En vouloir...

J'étais ici, pas très loin de l'endroit dont je ne me souvenais pas. J'avais fui. J'avais couru. Oui, il me semblait bien que j'avais couru. À en perdre conscience... Ou à seulement oublier comment j'en étais venu ici. Est-ce que j'avais perdu conscience? Je ne me rappelais plus.

Je n'avais que ton visage en tête. Ton doux et charmant visage. Que je le détestais! Une simple image qui m'entraînait dans un vide obscur et visqueux. J'en suffoquais. Le souvenir de ton odeur m'étouffait. Si puissant, si pur... Et tes yeux, si pénétrants. Ce que je t'avais aimée! Mais tu ne le savais pas. Et tu ne le sauras jamais.

Quand t'avais-je quittée? Quand avais-je décidé de partir pour ne point revenir? Et combien j'étais peiné d'avoir pris cette voie? Je m'aurais rentré un couteau dans le coeur que mon corps n'aurait pas eu davantage l'impression de mourir... Que je me détestais de t'aimer autant! Ce que j'aurais voulu mourir à cet instant même pour pouvoir oublier comment j'avais pris la fuite. Pour t'oublier. Pour ne plus t'aimer. Ce que j'avais agi de façon inconséquente... et ce que je m'en voulais! Ce que je t'en voulais! Et ce que j'en voulais à cette vie, à l'amour... ce que j'en voulais à tout... mais plus que tout, à moi...

Muzelda a écrit:
L’amertume du Fabuleur

Lorsqu’il était encore à ses premiers moments d’existence, sa mère venait le voir régulièrement. Elle lui chantait des berceuses, consolait ses larmes et lui promettait qu’un jour : « si tu es patient, la vie te sourira ». Qu’il pourrait connaître d’autres individu qui l’aimerait autant qu’elle. Que d’autre viendrait lui confier leurs chagrins, leurs joies… Qu’il connaîtrait sûrement les taquineries d’autrui et que tous ensemble, ils formeraient une très grande famille. Ce fut long avant que d’autre vienne se joindre à eux. Sa mère et les autres dur(e)s peiné(e)s pour lui faire une place parmi la multitude, mais tranquillement sa famille se formait.

À son apogée, elle n’était pas très grande, mais elle restait bien vivante. Les gens venait le voir lui confier leurs tristesses, leur joies, leurs opinions… Ils venait le voir à tous moments sens prévenir, mais cela ne le dérangeait pas, car il ne se sentait jamais lasse, jamais fatigué… Il était là pour eux et cela le rendait heureux. Il ne demandait rien de plus à la vie sauf que cela continu ainsi et que d’autres viennent se joindre à sa famille.

Cependant, depuis quelques mois tout à changer. Les gens ont commencé à l’oublier. Leur visite se fait rare et le silence de ses membres devient lourd à supporter. On dirait que le silence est devenu une règle d’art. Que plus personne n’a le goût de lui confier leur secret. Qu’ils ont oublier leur amis, leur famille. Il se sent de nouveau seul, abandonné dans une mer tumultueuse remplit de gens inconnus qui ne veulent pas apprendre à le connaître. Quelques personnes tentent de tenir bons et de mettre un peut de piquant dans sa vie, mais il s’ennui de l’époque, où tout lui semblait encore possible…

Muzelda a écrit:
La mort des pupilles

Ses pupilles brunes fixes sans voir le voir, le mur de verre couvert de bouteille derrière le bar. Autour d’elles les gens crient pour réussir à couvrir suffisamment la musique pour dialogué… Les gens rient, se courtisent, dansent ou fond la queue pour que les birmans leur servent une nouvelle consommation. Mais rien ne fait dévier de leur point ses deux noisettes qui s’éternisent dans le néant. Pas une lueur les traverses, pas une ombre danse devant elles. Elles restent imperturbables. Pas une larme ne s’immisces dans les yeux de la personne à qui elles appartiennent, mais se regard vide ne fait qu’exprimé le regret du temps passé à boire pour oublier se qu’ils ont vécu…

Olivier a écrit:
Tue à jamais

Je te déteste!
Je te hais plus que tout!
Tu n'es rien de ce que j'ai souhaité!
Tu n'es rien d'autre que la source de tous mes problèmes!
de tout ce qui ne va pas en moi, de toute cette colère et haine!
Pourquoi n'ai-je pas fait ce qu'ils m'ont tous conseillé de faire dès le départ?
Pourquoi ne t'ai-je pas laissé aller à ta propre dérision quand il en était encore temps?
Trop tard... Je me suis laissé prendre au piège.
Piège de l'irréversible envoutement que tu exerces, depuis, sur moi.
Piège de ce qui ne se touche ni ressent que par le malaise constant en soi.
Piège de celui qui sent ses artères gonfler, même fendre, sans que rien de tout ça ne soit...
VRAI! je me suis laissé mener.
VRAI! je me suis laissé emporter.
VRAI! mes tords sont tangibles et réels.
VRAI! les tiens le sont aussi, même d'autant plus cruels.
MAIS l'amertume de mes sentiment n'a d'égal que l'immensité de mon attachement envers ta personne et sera donc
tue à jamais.
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Janvier 2008 - L'amerturme
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