Felicia Cotroni Déplaceur de vent
Nombre de messages : 191 Localisation : Trois-Rivières, Québec Date d'inscription : 09/08/2008
| Sujet: Mai 2008 - Il était une fois... Mar 30 Sep - 19:38 | |
| - Felicia Cotroni a écrit:
- Le chevalier
Il était une fois un chevalier qui parcourait terres et marées à la recherche de conquêtes et de trésors. Ce chevalier n'avait guère beaucoup de potentiel, comme le proclamait si ardemment le Roi. Il avait beau avoir été promu chevalier, il n'en était pas moins un simple voyou pour les gens de la haute-gamme. Non plus n'était-il choyé par les gens de la comté, ceux-ci en avaient peur et ne l'aimaient guère. Cependant, tout cela allait bientôt changer, car le destin finissait toujours par nous rattrapper.
En cette date lointaine, chevalier Alphonse De Labadie, s'était retrouvé au piège dans un petit village où habitaient des gens simples et loyaux. Ces gens trimaient dur et, malgré leur amertume envers la royauté, ils en restaient fidèles. Lors de l'arrivée du chevalier qui se cherchait un endroit où se cacher des soldats du Roi, les quelques hommes du village qui l'avaient vu arriver, se jetèrent eux aussi à sa poursuite. Toutefois, pour une raison obscure, il s'avéra que le chevalier réussit à se cacher. Une incompréhension totale s'empara du village, mais quiconque n'eut l'audace d'avouer aux soldats du Roi qu'ils l'avaient vu passer.
Dans une cave délavée, chevalier Alphonse De Labadie, pleurait par tant de peur. De sa main ensanglantée, il tentait en vain de sortir les objets de son baluchon. Avoir tout cet or ne l'empêchait guère de souffrir et son coeur battait la chamade pendant que son propre sang coulait sur le solage. Quand il leva les yeux, sa douce compagne s'agenouilla devant lui, lui caressa les cheveux et l'embrassa tendrement sur le front. Le chevalier savait qu'elle partait et il ne lui en voulait pas. Pour sa vie et celle de ses descendants, dame Alphonse De Labadie, devait quitter ces lieux, avec trésors et chagrins, afin de les revendre et continuer sa vie.
Cependant, pendant qu'elle partait, que les derniers souffles du chevalier se faisaient entendre, Alphonse De Labadie, se demandait s'il n'avait pas poussé vers le danger ses propres enfants et sa bien-aimée, car sans lui, comment eux feront-ils pour survivre et, oh combien possible, suivront-ils ses propres traces? - Roxy a écrit:
- L'amant riche
C’était une femme au doux parfum Son amant des plus riches hommes Lui offrait sans cesse les plus belles parures Toujours gavé de richesses Elle s’en vantait corps et âme Pour être plus admiré Toujours plus conquis de diamant Elle s’enfla de la tête et du corps Mais il était une fois une autre femme Plus humble et plus jolie Et l’amant la maria Pour son amour pour lui | |
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