Heille, on est plus au mois de décembre et je peux encore poster des trucs ? Tk, vue qui n'a pas de nouveau thème du mois et que celui-ci n'est pas fermer, je vais tenter d'écrire de quoi...
Scandale au gouvernement provincial
Hier, en écoutant la télévision, j'ai appris que ma bosse était une autre ministre corropue. Moi, Genevieve Brière, secrétaire d'une dirigeante politique corronpue. Cela ne se pouvait pas. Toute ma vie, j'ai tenté d'être honnête, de suivre la loi, de ne pas faire de vague et de vivre en harmonie avec les autres. D'être quelqu'un de respectable.
Quelques minutes après la fin du reportage télé, mes amis me téléphonaient pour en savoir plus. "Comment, tu t'en est pas rendu compte?" Je suis une secrétaire, une simple secrétaire, je passe pas ma vie à lire les dossiers qu'on me remet. J'ai plus de professionnalisme que ça, tout de même! Je me contente de prendre les rendez-vous, faire les cafés, organiser son horraire pour qu'elle rencontre tous les gens qu'elle désire voir. Je ne suis pas au courant de se qui se passe dans leur réunion, ni se que contient les dossiers, mon rôle c'est de classer, d'organiser... pas de chercher des poux à mes employeurs.
Aujourd'hui, la police est venu m'interroger pour savoir qui madame Déry avait rencontrer récemment. La seule question ou presque où je pouvais répondre convenablement. Elle m'a demandé (la police) de sortir plein de dossiers, et j'ai oubléi. J'espère seulement que tout cela ne me causera de problème. Peut-être que mes amis ont raison. Je ne suis pas assée curieuse, ou bien je manque de perspicacité. Je suis peut-être tout simplement trop naïve ou bien trop idiote... Peu importe la raison, aujourd'hui ma vie est devenu infernale, je veux même pas imaginer celle de Mme et de sa famille. Ouf! pauvres enfants et pauvre mari, comme ils doivent se faire poser des questions et arceler... Finalement, j'ai pas trop à me pleindre, à part les policiers et les journalistes au travail, je suis relativement tranquille. Une chance qu'on est au Québec, il n'a pas de paparasi caché à tous les coins de rue.
Chez moi, je suis en sécurité et pas trop questionné. Ok, j'ai quelques messages de journalites sur le répondeur et j'avais oublier que j'avais autant d'amis et de connaissances, mais si je fais fis de tout ça, tout va bien. J'ai rien à me reprocher.
Après tout comme me l'a dit un policier, on fait que notre travail en vous interrogeant, c'est une simple formalité. Moi aussi, je n'ai fait que mon travail, ai-je eu le gout de lui répondre. Je n'ai rien à faire avec ce détournement de fond dédier au producteur agricole, je vous le juge! Cependant, je n'ai rien dit de tout ça à ce policier. Je me suis contenté de répondre le plus clairement possible aux questions. Après tout, peut-être qu'avoir exploser et demander presque pardon d'être la secrétaire de cette femme, aurait parru plus louche que vraisemblable. Je suis une adulte, faut se comporter comme tel, même si des fois je regrette que le temps passe aussi vite.
Hum, pas bon ça un policier qui sonne à ma porte. Courage ma grande, ouvre... Mme Geneviève Brière? demande l'homme en uniforme.
-Oui, monsieur l'agent.
-Voici votre comparution à comparaitre dit l'homme en me tendant une enveloppe.
Je la saisi et l'homme me dit aurevoir avant de tourné les talons. Je referme la porte et je m'appuie contre celle-ci. Je prends une bonne inspiration et ouvre l'enveloppe pour connaitre le jour et l'heure que je dois me présenter au tribunal. J'ai très chaud tout d'un coup. Mon bras gauche me fait mal. J'étoufe! j'ai l'impression qu'un éléphant marche sur ma poitrine. Je vois des points verts et rouges dansés devant mes yeux.